L’Islam donne des saints, ou comment remercier Satan ! (Mars-mai 2013)

(Liste non exhaustive) 

 

Martyrologe Romain

 

 

 

lundi 11 mars 2013


-  St Euloge de Cordoue, prêtre et martyr († 859)

Euloge, né à Cordoue, appartenait à l'une des plus illustres familles de cette ville ; mais sa principale noblesse était celle de la science et de la vertu. Les Maures avaient envahi sa patrie et persécutaient le nom chrétien. Euloge lutta avec persévérance contre leur influence perverse et contre les chrétiens traîtres et perfides qui cherchaient à entraîner leurs frères dans une honteuse apostasie. Que d'âmes durent à son zèle ardent, à ses éloquents écrits, à ses exhortations enflammées, de demeurer fidèles à Jésus-Christ ! C'est surtout grâce à lui que l'on vit une nouvelle et magnifique floraison de victimes immolées pour la foi, qui furent plus tard pour l'Espagne la source de grandes bénédictions. Euloge lui-même recueillit les noms et les actes de ces généreux martyrs. Mais il allait bientôt, lui aussi, se joindre à eux et conquérir la couronne glorieuse qu'il avait méritée à tant d'autres. Le premier soin du savant prêtre, quand il comparut devant son juge, fut de lui exposer avec vigueur les impostures et les erreurs de Mahomet, et de l'engager à se faire lui-même disciple de Jésus-Christ, unique Sauveur du monde. Furieux d'une si sainte audace, le juge ordonne de le frapper à coups de fouets jusqu'à ce qu'il expire : « Vous auriez bien plus tôt fait, lui dit Euloge, de me condamner à mourir par le glaive, car sachez bien que je suis prêt à mourir plusieurs fois pour Jésus-Christ ! » Conduit devant le conseil du prince musulman, le vaillant prêtre se mit encore à prêcher hardiment l'Évangile avec tant de véhémence que, pour échapper à ses arguments victorieux, on se hâta de le condamner à avoir la tête tranchée. Comme on le conduisait au supplice, l'un des soldats lui donna un soufflet ; Euloge, se souvenant des enseignements de son divin Maître, tendit l'autre joue sans se plaindre, et le misérable osa le frapper de nouveau. Quand le saint fut arrivé au lieu du supplice, il pria à genoux, étendit les mains vers le ciel, fit le signe de la croix et unit ses souffrances et son martyre aux souffrances et à la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la croix ; puis il tendit sa tête au bourreau et consomma son sacrifice. Les fidèles rachetèrent du bourreau la tête de saint Euloge, et donnèrent à son corps une sépulture honorable.

 


jeudi 18 avril 2013


-  St Parfait, moine et martyr († 850)

  

Martyrologe Romain : À Cordoue en Andalousie, l’an 850, saint Parfait, moine et martyr. Parce qu’il s’en était pris à la doctrine de Mahomet et avait confessé fermement sa foi dans le Christ Fils de Dieu, il fut mis en prison par les Maures et ensuite tué d’un coup d’épée.

 

 

samedi 27 avril 2013


-  Bse Catherine, vierge et recluse († 1565)

 À Kostor au Monténégro, en 1565, la bienheureuse Catherine, vierge. Baptisée dans l’Église orthodoxe, elle reçut, en entrant dans l’Ordre de la Pénitence de Saint-Dominique, le nom d’Hosanna, vécut en recluse durant cinquante-et-un ans dans une sainte contemplation et, au moment de l’offensive des Turcs, le peuple chrétien attribua à ses prières la délivrance de la ville.


-  St Pierre Armengol, brigand puis religieux († 1304)

À Tarragone dans le royaume d’Aragon, en 1304, le bienheureux Pierre Armengol. Il s’était mis à la tête d’une bande de brigands, mais, revenu à Dieu, il entra dans l’Ordre de Notre-Dame de la Merci et employa sa vie avec ardeur à racheter les captifs en Afrique.

 

 

lundi 06 mai 2013

 

- Bse Maria Caterina Troiani, vierge et fond. († 1887)
Au Caire, en 1887, la bienheureuse Marie-Catherine Troiani, vierge du Tiers-Ordre de Saint-François. Envoyée d’Italie en Égypte, elle fonda dans ce pays une nouvelle famille de Sœurs franciscaines missionnaires.

- Saint Pierre Nolasque Prêtre et fondateur de l’Ordre : « Notre-Dame de la Merci »
Il naquit d'une illustre famille, près de Carcassonne, en France, à la fin du XIIe siècle (±1189). Il excella, toute sa vie, dans la pratique de la charité à l'égard du prochain. Dès son adolescence il perdit ses parents. L'hérésie des Albigeois ravageait alors le Midi de la France. Pour s'y soustraire, il vendit son patrimoine, et se retira en Espagne, où il était appelé par le roi Jacques d'Aragon. Il se rendit ensuite à Barcelone, et y consacra toute sa fortune au rachat des captifs enlevés sur mer par les Sarrasins. Mais le sacrifice de ses biens ne suffisait pas à sa charité. Il voulait encore se vendre lui-même pour délivrer ses frères et se charger de leurs chaînes. Une nuit qu'il priait en songeant à la délivrance des captifs, la Sainte Vierge lui apparut et lui recommanda d'établir, en son honneur, un Ordre religieux consacré à cette œuvre de charité. Il s'empressa d'obéir à cet avertissement céleste, d'autant plus que le roi et Raymond de Pennafort avaient reçu en même temps la même révélation. Il fonda l'ordre de « Notre-Dame de la Merci » pour la rédemption des captifs. Le caractère particulier de cet ordre, c'est qu'il joignait aux trois vœux ordinaires de religion un quatrième vœu : celui de se livrer en gage aux païens, s'il en était besoin, pour la délivrance des chrétiens. À cet exemple héroïque de charité il joignait celui de toutes les vertus. Favorisé du don de prophétie, il prédit au roi d'Aragon la conquête du royaume de Valence sur les Maures. Il était soutenu par de fréquentes apparitions de son ange gardien et de la Vierge Mère de Dieu. Enfin, accablé par l'âge, le travail et la pénitence, il reçut l'avertissement de sa mort prochaine. Lorsqu'on lui eut administré les derniers sacrements, il exhorta encore ses frères à la charité envers les captifs. Puis, en disant ces paroles : « Le Seigneur a envoyé la rédemption à son peuple », il rendit son âme à Dieu, au milieu de la nuit de Noël, l'an 1256.

 

 

mercredi 15 mai 2013


- St Witesinde, martyr († 855)

À Cordoue en Andalousie, l’an 855, saint Witesinde, martyr. La peur des Maures lui avait fait abandonner la foi chrétienne, mais quand, peu après, il refusa de pratiquer leur religion en public, il fut mis à mort.

 


dimanche 19 mai 2013


-  BBx Jean de Cetina et Pierre de Dueñas, martyrs

À Grenade en Andalousie, l’an 1397, les bienheureux martyrs Jean de Cetina, prêtre, et Pierre de Dueñas, religieux de l’Ordre des Mineurs Conventuels, qui furent mis à mort de la main même du roi des Maures pour avoir confessé la foi du Christ.

 

 

vendredi 24 mai 2013


- Bx Jean de Prado, prêtre o.f.m. et martyr († 1631)

À Marrakech, en 1631, le bienheureux Jean de Prado, prêtre de l’Ordre des Mineurs et martyr. Envoyé, déjà âgé, en Afrique pour apporter un soutien spirituel aux chrétiens réduits en esclavage par les infidèles, mais arrêté et conduit devant le sultan Moulay-al-Walid, il déclara avec force sa foi dans le Christ, et, après de nombreuses tortures, sur l’ordre du sultan, il acheva son martyre sur le bûcher.

 

 

mardi 28 mai 2013


- St Guillaume de Gellone, duc puis moine († 812)

Au monastère de Gellone en Aquitaine, l’an 812, saint Guillaume ou Guilhem, moine. Nommé par Charlemagne comte de Toulouse et duc d’Aquitaine, vainqueur des Sarrasins jusqu’à Barcelone, parvenu au faîte des honneurs, lié d’amitié avec saint Benoît d’Aniane, il fonda, non loin d’Aniane, un autre monastère dans la vallée de Gellone, y prit l’habit monastique, et voulut demeurer simple moine, humble, pénitent, recherchant les emplois les plus humbles.

 

jeudi 30 mai 2013


- St Ferdinand III, roi de Castille et de León († 1252) 

À Séville en Espagne, l’an 1252, saint Ferdinand III, roi de Castille et de León, prudent dans l’administration de son royaume, protecteur des arts et des sciences, attentif à diffuser la foi.

(A participé à la Reconquista)


- St Matthias Kalemba, surnommé Mulumba, martyr († 1886)

À Kampala en Ouganda, l’an 1886, saint Matthias Kalemba, surnommé Mulumba, c’est-à-dire Fort, martyr. Après avoir abandonné la religion musulmane et reçu le baptême, il abdiqua son office de juge et se dépensa beaucoup à répandre la foi chrétienne. Pour cela, sous le roi Mwanga, il fut soumis à des tortures et, privé de tout soulagement, rendit son âme à Dieu.

 

 

 

 

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